Plus de 80 % des gens utilisant une application de rencontres n’en sont nullement satisfaites. Pourtant, la majorite d’entre elles ne vont pas pouvoir plus s’en passer.
83 % des utilisateurs d’applications ne semblent gui?re satisfaits de leurs experimentations, mais ils continuent d’y passer beaucoup de temps libre. (Photo d’illustration)
Sur les applications de rencontres, environ huit utilisateurs sur dix ne sont nullement satisfaits de leurs experimentations. C’est le constat dresse avec une etude YouGov pour l’application Once* menee aupres d’utilisateurs francais, allemands et italiens, publiee votre jeudi 28 janvier. Les celibataires en quete de rencontres disent etre decus avec l’attitude des autres utilisateurs et l’agressivite des echanges. Pis, ils estiment y perdre un temps libre.
Pourtant, les applications et les sites de rencontres n’ont jamais ete aussi populaires. Plus d’un quart des Francais s’y paraissent deja connectes, une proportion i nouveau plus forte chez les jeunes. Et aussi decus, ils y passent encore de nombreuses temps libre : 67 % consacrent jusqu’a quatre heures par semaine a naviguer entre les profils des autres celibataires.
Applications addictives
« Je ne me sens qu’a moitie satisfaite, parce qu’on a promis que j’allais y trouver l’homme ma life, ce qui n’est gui?re la situation », explique Gaelle**, 24 annees, n’ayant gui?re Afin de autant quitte les applications de rencontres. « Pour trouver un quidam temporairement, c’est bien », justifie-t-elle, reconnaissant egalement une certaine addiction a votre qu’elle voit plutot comme 1 « jeu mobile ». « J’y passe une heure par jour, on devient vite accro parce qu’on a le desir de voir l’integralite des profils », acquiesce Simon, 24 ans egalement. Lui surfe plutot via Grindr, « principalement pour s’amuser », ainsi, est donc plutot satisfait : « on va pouvoir trouver votre plan cul en 30 minutes ! »
Pour ne pas etre decu du service, plus coi»te donc ne pas en tarder trop. Pourtant, pres tout d’un Francais via deux a toujours la perspective de rencontrer online un partenaire de long terme. « On a des attentes trop elevees par rapport a votre que seront les sites de rencontres », confirme Gaelle. Si les bonnes rencontres existent, elles ne sont jamais la norme. Une etude de l’Ifop, menee en 2018, revelait que 57 % des utilisateurs n’ont jamais eu de rendez-vous dans la vraie vie grace a ces plateformes.
Photos de penis et messages agressifs
Une grosse partie des « matchs » virtuels ne se transformeraient donc pas en « dates » reelles. Rien d’etonnant, selon Gaelle : « Sur Tinder, c’est l’enfer, je recois des insultes grossophobes ou des Salut, tu suces ? en premier contact. On ne est en mesure de plus envoyer de photos, mais des que tu donnes ton Snapchat, on voit de fortes chances d’avoir une dick pic [photo de penis, NDLR] sans rien demander. » Les femmes seront nos plus touchees par ces comportements agressifs : une sur deux a deja recu une image explicite non desiree ou des messages insistants ou insultants, contre un homme dans cinq.
Un tableau assez minimum flatteur Afin de les applications de rencontres qui multiplient les concepts ou tentent de se renouveler Afin de aller de une telle spirale de deception : Tinder combat les photos non desirees, Bumble donne l’initiative a toutes les femmes… D’autres, comme Once, preferent entretenir le mythe du prince bel : l’application ne propose qu’un profil via jour a ses utilisateurs, loin une frenesie de l’ensemble de ses concurrents. De quoi mieux satisfaire ces celibataires en quete de la relation durable ? Pour Simon, c’est tres net, pour maximiser ses chances de degoter l’amour, le plus sur reste « d’eteindre nos applis ainsi que sortir accoster des gens dans web amoureux des animaux la vraie vie ».
*Etude YouGov Plc Afin de Once, menee du 14 au 16 janvier 2020 aupres de 4 076 gens agees de 18 annees et plus, en France, Allemagne et Italie.